Philippe Saire, Ether / © Martin Argyroglo, Centre culturel suisse, 2018

Philippe Saire

Dispositifs

Initiée en 2011, la série des Dispositifs, composée aujourd’hui de 4 pièces, Black Out, NEONS, Vacuum et Ether, se situe à la lisière de la danse et des arts visuels. Elle témoigne de l’attachement profond du chorégraphe Philippe Saire au dessin, en mêlant le corps et le mouvement à la ligne, la matière, la lumière. Faits de contrastes, entre noir et blanc, ombre et lumière, présence et absence, apparition et disparition… les Dispositifs révèlent aussi, en creux, les interstices et les zones grises.

En partenariat avec Libération et Les Inrockuptibles
 

  • lundi 14 et mardi 15 mai / 20h et 21h30

Black Out (2011, 40’)
Un espace blanc, irradié comme sous un soleil de plomb, se couvre de milliers de fragments d’une matière noire. Une danseuse et deux danseurs y évoluent. Le public assiste, en surplomb, à une oeuvre en train de se faire. Cette situation quasiment clinique d’observateur, induit un rapport sensuel, presque physique et tactile à une composition mouvante.
Black Out fête sa 180e représentation en 2018.
 

  • jeudi 17 et vendredi 18 mai / 20h

NEONS Never Ever, Oh ! Noisy Shadows (duo, 2014, 40’)
C’est l’histoire de deux hommes. Une séparation « générique » s’appuyant sur les constituants chimiques de l’évolution d’une rupture. Le mouvement est ciselé, intense. Des journaux lumineux et des néons forment la lumière, le décor et le soustexte de la pièce.

Vacuum (duo, 2015, 25’)
Vacuum génère des images impossibles et des peintures fantastiques. Un jeu d’apparitions et de disparitions des corps, entre trou noir et éblouissement. L’affleurement de la chair dans la lumière lui confère une étrange et hypnotique poésie, entre froideur et délicatesse.
 

  • du mardi 22 au vendredi 25 mai / 20h

Ether (duo, 2018, env. 45’, 1re française)
Ether se déroule dans une zone transitoire entre présence et absence. Les corps de deux danseurs, un homme et une femme, y acquièrent une versatilité, une réalité nouvelle et incertaine. Leurs mouvements interagissent avec un espace à la fois structuré par des points de fuite matérialisés sur la scène, et baigné d'une fumée évanescente.