Focus Massimo Furlan
* projections (en boucle)
> Furlan/Morges (2013, 12’)
A l’origine de cette vidéo, il y a la horde de motards traversant la ville dans Fellini Roma (1972) et comme souvent chez Massimo Furlan, des souvenirs de jeunesse. Rejouant une scène d’adolescence, les mêmes protagonistes remontent sur leurs vieux vélomoteurs, trente ans plus tard, de nuit. Les lumières et les monuments de la petite ville vaudoise se substituent à la cité éternelle.
> Tunnel (2015,43’)
D’autres souvenirs d’enfance surgissent ici, ceux des allers-retours entre la Suisse et l’Italie. L’artiste, d’origine italienne, parcoure en courant les 6 km du tunnel du Grand-Saint-Bernard, éprouvant ainsi physiquement ce territoire frontalier, comme une ligne symbolisant à la fois le lien et la séparation.
Entrée libre
Mardi 29 et mercredi 30 septembre / 18h
* performance
> Après la fin - Le Congrès (création, 2h)
Six penseurs, différents d’un soir à l’autre, égrainent, en déambulant dans les espaces, une réflexion sur différents thèmes propres aux relations que l’homme entretient avec son environnement et les êtres qui le peuplent. Cette proposition est comme un préambule à la longue Nuit blanche du 3 octobre… sans en être ni une répétition ni une réduction, mais une proposition en soi.
Entrée libre. Réservations conseillée : reservation@ccsparis.com
Samedi 3 octobre / dès 19h
* performance / Nuit blanche
> Après la fin - Le Congrès (création)
Dans la cour rectangulaire du musée est installé un manège, un carrousel à l’ancienne. Cet objet familier et populaire fait office de ready-made, recontextualisé dans un haut-lieu de la culture. C’est également un dispositif, une machine à penser, à faire tourner des mots, des phrases, des idées. Plusieurs penseurs, vêtus d’un costume à carreaux et d’un masque de tête de mort, montent sur le manège, et se mettent à parler au fil de la nuit. Ils énoncent des concepts, des récits qui touchent au monde de l’art et à la fin du monde.
Musée Nissim de Camondo, 63 rue Monceau, 75008 Paris
Entrée libre