Performissima

Horaires de passage :
Entre 14:00 et 15:00
Entre 18:00 et 19:00

Humere est une femme zombie qui s’efforce de trouver des remèdes qui pourraient lui permettre de guérir. Au cours de son voyage, elle dépeint un état de débilitation et pose la question de savoir à quoi pourrait ressembler un avenir meilleur, si son retour dans le monde des vivants en vaut la peine ou si le fait d’être un zombie, improductif et désobéissant, devrait être respecté comme un choix. Humere pose également la question de la responsabilité que nous avons, en tant qu’individus, dans la lutte contre cet épuisement et dans la gestion des traumatismes, et celle de la responsabilité des systèmes qui régissent notre société dans la création d’espaces de soins, de guérison et de nouveaux départs.

Horaires de passage :
Entre 13:00 et 14:00
Entre 19:00 et 20:00

Primordio e Parsimonia est une ode à la libération de molécules liquides, d’espoirs plus sombres, de mythes et de contradictions d’un personnage mis en scène dans une composition d’opéra-trap-drone-trash. Un bruit grinçant d’auto articulation et une cardinalité de transformation comme possibilités finies. Rebecca Solari propose une suite de tableaux absurdes en dialecte tessinois et français qui trouvent leur cohérence à travers un aller-retour entre le spectaculaire et son inverse. Cette performance est un cabinet d’exploration et de recherche dans l’élaboration de sa future pièce performative Solo Brodo (Primordio e Parsimonia).

Horaires de passage :
Entre 20:00 et 21:00

Dans DAMNED AND DOOMED, Gregory Tara Hari se produit avec Pinky Htut Aung, une artiste autodidacte multidisciplinaire originaire du Myanmar.
Cette nouvelle performance intitulée DAMNED AND DOOMED explore les pouvoirs imaginaires de la malédiction comme moyen de faire face au chagrin, à la colère et au traumatisme. Les jurons, souvent perçus négativement, sont présentés comme ayant un effet cathartique presque magique, offrant un soulagement à la douleur intérieure et extérieure.
Cette performance se penche sur les débuts du racisme et du sexisme dans l’industrie cinématographique américaine, en abordant la question du “yellow-facing” et de la représentation erronée des femmes d’Asie de l’Est et du Sud-Est dans la société occidentale et dans les médias. S’appuyant sur les expériences personnelles vécues par la mère de l’artiste, Tara Hari-Langsanam, lorsqu’elle s’est installée en Europe au début des années 1980, il met en lumière des exemples de représentations erronées, y compris dans les films suisses, ainsi que le contexte social des histoires de migration et des initiatives politiques racistes-fascistes visant à protéger la Suisse d’une prétendue infiltration étrangère.
Elle expose également le comportement de touristes majoritairement occidentaux et blancs en Asie du Sud-Est et leurs interactions avec la culture et les coutumes locales en matière de respect et de représentation. La prévalence de la violence crue dans les reportages et les feuilletons thaïlandais, tels que “Ruan That”, et l’utilisation de jurons comme expression brute et honnête des émotions, remettent en question les normes sociétales et offrent un aperçu des complexités de l’identité culturelle et de l’injustice. Pour cette représentation, Hari a confectionné un costume vert, inspiré par l’esprit de vengeance du bananier “Nang Tani”, dirigé par des musiciens argentés.