Gregory Tara Hari avec Pinky Htut Aung
I want you so bad it’s my only wish
Tendres monstres
Cité Internationale Universitaire de Paris
7k boulevard Jourdan
75014 Paris
Gregory Tara Hari initie son travail artistique d’après des recherches menées sur le contexte culturel post-colonial queer. Il en résulte des œuvres protéiformes - performance, texte, musique, peinture, dessin, photographie, vidéo ou encore sculpture - qui tissent un lien entre des faits historiques et contemporains.
La performance I want you so bad it’s my only wish traite des origines de l’érotisation et de l’exotisation des femmes d’Asie de l’Est et du Sud-Est. Belle, soumise, infantile et d’un autre côté séduisante et avide comme une fleur orientale mortelle, elle s’épanouit pour «moi». D’où viennent ces idées fausses et dégradantes qui façonnent l’illusion de cette femme fatale d’Extrême-Orient ? Elles ont été créées, cultivées et diffusées au fil des siècles à travers des faits historiques, des citations de films, des paroles de chansons, des déclarations existantes ou imaginées de personnalités publiques …. I want you so bad it’s my only wish remet en question ces très répandus stéréotypes occidentaux sur ces femmes ou personnes lu.e.s comme des femmes et rend hommage à tous celleux qui luttent ou ont lutté contre jusqu’à aujourd’hui.
Gregory Tara Hari est accompagné.e de lea musiscien.ne et pianiste Pinky Htut Aung.
éléments biographiques
Pinky Htut Aung
est une artiste multidisciplinaire autodidacte originaire du Myanmar, qui a commencé sa carrière en tant que musicienne en 2013. Ayant grandi dans une famille de musiciens, la musique a été un élément central de sa vie, bien qu’Aung ait d’abord exploré sa pratique en tant qu’artiste visuelle. Sa première exposition collective en 2018, “Clouds are Thoughts”, l’a encouragée à approfondir l’art (numérique) d’une manière plus transdisciplinaire, notamment en fusionnant le son et la musique avec son travail visuel. Elle a ensuite géré une communauté de musique bruitiste expérimentale appelée Noise in Yangon, et a été un membre actif du groupe Bouhinga, jusqu’à ce qu’elle s’installe à Paris en 2022.